vendredi 31 août 2012

Serum tome 1 de Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza

Serum tome 1 Serum tome 1 de Henri Loevenbruck et Fabrice Mazza 192 pages

  • Editeur : J'AI LU - LIBRIO (28 mars 2012)
  • 1773 : MESMER INVENTE L’HYPNOSE
    1886 : FREUD INVENTE LA PSYCHANALYSE
    2012 : DRAKEN INVENTE LE SÉRUM

    Une injection.
    Sept minutes pour accéder au subconscient d’Emily Scott.
    Un carnet pour décrypter ses visions fantasmagoriques.
    Quelques jours pour empêcher le pire.

    Mais quand les morts suspectes se multiplient, le NYPD se pose une question : Arthur Draken est-il un psychiatre de génie ou un dangereux criminel ? 

    lecture commencée le 30/08/2012
    aucune idée de qui a bien pu me tenter

     lecture terminée le 01/09/2012... 
    c'est donc un feuilleton qui se poursuit sur plusieurs livres... à 6,00€ le volume, un peu cher du polar ! pas certaine de lire la suite.



jeudi 30 août 2012

La Maison Nucingen de Honoré de Balzac

La Maison Nucingen est un roman d’Honoré de Balzac écrit en 1837, d'abord roman-feuilleton paru dans la Presse, d’octobre à novembre 1837,

 Le titre initialement prévu par Balzac était la Haute Banque, terme qui désignait à l’époque une poignée de banquiers qui avait acquis une prépondérance absolue sur les marchés financiers et dont Nucingen fait partie.
Le baron de Nucingen apparaît pour la première fois dans le Père Goriot, puis dans Melmoth réconcilié où il est évoqué par l’intermédiaire de son caissier. Balzac n’avait d’ailleurs pas terminé l’écriture de Melmoth lorsqu’il entreprit la construction de La Maison Nucingen. En réalité, dans les deux romans, l’auteur est inspiré par le même sujet : la spéculation boursière, l’agiotage qui font rage à une époque d’industrialisation sans précédent, où la folie des investissements hasardeux peut conduire au triomphe ou à la ruine. Mais si Nucingen reste proche de la réalité, Melmoth (qui sera classé dans Les Études philosophiques) ayant vendu son âme au diable, ramène au mythe de Faust.

BalzacHouseNucingen01.jpgEugène de Rastignac était devenu l’amant de Delphine de Nucingen, femme du grand banquier Nucingen en 1819 dans le Père Goriot. En 1833, date à laquelle commence la Maison il rompt avec Delphine, mais il continue à travailler avec son mari dans des affaires frauduleuses, où il gagne beaucoup d’argent au point qu’il se trouve bientôt en position de prétendre au titre de pair de France.
Dans le salon particulier d’un célèbre restaurant parisien, un homme surprend la conversation de quatre journalistes échauffés par un bon repas, Andoche FinotÉmile Blondet, Couture et Jean-Jacques Bixiou. Ceux-ci commentent l’étonnante réussite de Rastignac, qui doit son succès à la maison Nucingen, la fameuse banque parisienne. Nucingen pense « que l’argent n’est une puissance que quand il est en quantités disproportionnées », raison pour laquelle il se lance dans des opérations complexes qui peuvent se résumer ainsi : il fait monter les prix de titres et les rachète quand il les a fait baisser artificiellement. Il va même jusqu’à utiliser des hommes bien considérés dans la sphère parisienne, dont Rastignac fait partie, pour faire croire à sa ruine imminente et pour alimenter la panique qui lui permet ensuite de spéculer à des taux faramineux. Nucingen a l’art de combiner de fausses faillites, d’avancer ses pions sous forme d’hommes de paille. Il se retrouve ainsi à la tête de capitaux énormes et il peut racheter à très bas prix les actions qu’il avait d’abord fait surestimer, puis baisser.
Sa première liquidation lui permet d’acquérir un luxueux hôtel particulier et de se lancer dans une extravagante affaire en commandite par action dans les mines de Worschin. Il pourra jongler ensuite avec une deuxième, puis une troisième liquidation. Nucingen a utilisé un grand nombre d'hommes de paille, parmi lesquels le très respectable Eugène de Rastignac, lecomte des Lupeaulx qui tous se sont enrichis à ses côtés. Il a cependant fait perdre beaucoup d'argent au très habile Ferdinand du Tillet, qui pourtant l'admire et prend leçon de ses méthodes.
Balzac expose ici un véritable traité de technique financière telle qu’elle fonctionnait dans une période de fébrilité boursière, pas très éloignée des méthodes pratiquées à notre époque. Il avait sous les yeux l’exemple du banquier Laffitte et surtout celui du banquier Beer Léon Fould, qui se trouva deux fois en cessation de paiement (1799 et 1810), mais qui se releva dès1825 et compta parmi l’un des membres de la haute banque.
Les manœuvres à double ou triple détente de Nucingen donnent le vertige et l’on comprend ici le mot d’ordre lancé par Guizot : Enrichissez-vous !

 début de lecture le 29/08/2012
fin de lecture ... le 31/08/2012
J'ai beau être une inconditionnelle de Balzac, j'avoue que là, je me suis pas mal ennuyée... une histoire sur la Banque racontée lors d'un repas entre "amis'... pour la défense de Balzac, genre de sujet où je n'y comprends pas grand chose.
Par contre, tout à faire dans le style de Barbey d'Aurevilly et ses diaboliques.




mercredi 29 août 2012

Melmoth réconcilié de Honoré de Balzac


La Maison Nucingen - Melmoth réconcilié
Melmoth réconcilié est un roman d’Honoré de Balzac paru en 1835.

Le projet initial, qui avait pour titre le Dernier Bienfait de Melmoth-le-Voyageur et La Fin de Melmoth, a été publié pour la première fois en tête dans le Livre des Conteurs, chez l’éditeur Lequien.
Dans sa dédicace à Monsieur le général baron de Pommereul, Balzac définit ainsi le caissier qui sera la proie de Melmoth : « Il est une nature d’hommes que la civilisation obtient dans le règne social, comme les fleuristes créent dans le règne végétal par l’éducation de la serre, une espèce hybride qu’ils ne peuvent reproduire ni par semis, ni par bouture. Cet homme est un caissier, véritable produit anthropomorphe, arrosé par les idées religieuses, maintenu par la guillotine, ébranché par le vice, et qui pousse à un troisième étage entre une femme estimable et des enfants ennuyeux. » C’est dire le peu d’estime qu’il a pour le personnage auquel il réserve une vie affreuse.

Ce roman à la fois fantastique et édifiant laisse entrevoir le mysticisme de Balzac qu’on retrouve dans d’autres œuvres où la rédemption est un préalable à la mort.

MelmothJohn Melmoth est le héros mythique du roman de Charles Robert Maturin : Melmoth ou l’homme errant, auquel Satan a donné d’immenses pouvoirs en échange de son âme.






BalzacMelmothReconciled.jpg Il arrive au moment où le caissier de Nucingen, Castanier, presque ruiné par sa maîtresse, Aquilina, s’apprête à détourner une grosse somme à des fins personnelles. Melmoth propose à Castanier de lui acheter son âme et il lui donne un second rendez-vous où il lui livrera un secret qui lui pèse : la puissance qu’il a obtenue en faisant un pacte avec le diable peut se transmettre pendant cent cinquante ans si quelqu’un autre reprend le pacte à son compte. Melmoth veut ainsi retrouver la paix de l’esprit et il se débarrasse de son fardeau sur Castanier, trop heureux dans un premier temps d’en user à loisir. Mais, bientôt lassé par les dons surnaturels dont il a hérité, le caissier cherche à son tour à se délivrer du pacte satanique. Pour cela, il lui faut trouver un remplaçant qu’il cherche parmi les boursicoteurs. Le pacte passera ainsi en de nombreuses mains, perdant peu à peu de son pouvoir. Et tandis que Melmoth meurt, enfin réconcilié avec Dieu et avec lui-même, c’est un clerc de notaire qui héritera en dernier de ce fameux pacte et qui mourra des excès auxquels il est poussé.

début de lecture le 28/08/2012
fin de lecture le 29/08/2012

La morale de ce conte est semblable à celle de la Peau de Chagrin : l'omnipotence est plus un fardeau qu'un bienfait et comme dans Jésus-Christ en Flandre, le salut semble se trouver dans la foi.

Un conte assez plaisant, l'âme passe de l'un à l'autre, mais un peu déçue tout de même ; j'ai comme l'impression qu'il y manque quelque chose. Probablement le début de l'histoire de John Melmoth, donc, à l'occasion je lirai le livre de Charles Robert Maturin (Melmoth ou l'homme errant).

Les Grands classiques et vous (Natou) (31 décembre 2012)

Challenge “In Italiano da Maria e Georgia”

 ça se passe chez George et Marie  Challenge “In Italiano da Maria e Georgia” 

quatre niveaux :
  • Moderato : 1 livre
  • Allegro : 2 livres
  • Vivace : 3 livres
  • Prestissimo : 4 livres ou plus

Associé au Challenge Il Viaggio lancé par Nathalie et qui a eu la gentillesse de nous donner son feu vert. Notre Challenge prendra donc fin à la même date que celui de Nathalie soit le 31 octobre 2013.


 Info juste pour le plaisir de faire de la pub aux amies... je ne participerai pas, trop compliqué pour moi qui ne connaît pas l'italien, et trop flemmarde pour tenter l'aventure. Sans compter qu'inscrite au challenge de Nathalie, pas encore mis le nez dans un livre d'un auteur italien. Heureusement qu'il me reste encore un peu de temps avant la clôture de son challenge...