mardi 4 septembre 2012

1ère sélection pour le Goncourt


L'Académie Goncourt a publié mardi une première sélection de 12 romans en lice pour le plus prestigieux des prix littéraires français, qui sera décerné cette année le 7 novembre.
Voici cette sélection par ordre alphabétique d'auteurs :
- Vassilis Alexakis : "L'enfant grec" (Stock)
- Gwenaëlle Aubry : "Partages" (Mercure de France)
- Thierry Beinstingel : "Ils désertent" (Fayard)
- Serge Bramly : "Orchidée fixe" (JC Lattes)
- Patrick Deville : "Peste et choléra" (Seuil)
- Joël Dicker : "La vérité sur l'affaire Harry Québert" (Fallois)
- Mathias Énard : "Rue des voleurs" (Actes Sud)
- Jérôme Ferrari : "Le sermon sur la chute de Rome" (Actes Sud)
- Gaspard-Marie Janvier : "Quel trésor !" (Fayard)
- Linda Lê : "Lame de fond" (Bourgois)
- Tierno Monenembo : "Le terroriste noir" (Seuil)
- Joy Sorman : "Comme une bête" (Gallimard)
source : 1ère sélection pour le Goncourt

Le terroriste noir

Le Terroriste noir de Tierno Monénembo 


Le Terroriste noir est une fiction construite autour de la véritable histoire, aussi méconnue qu’extraordinaire, d’Addi Bâ. Addi Bâ est un jeune Guinéen né vers 1916, adopté en France à l’âge de 13 ans, et qui, devenu soldat pendant la Seconde Guerre, est affecté dans le 12e régiment des tirailleurs sénégalais. Capturé après la bataille de la Meuse, Addi s’évade, erre dans les forêts, avant d’être recueilli par le maire du village de Romaincourt. Élégant et mystérieux, à la fois austère et charmeur, il y fera sensation, mais ce n’est qu’un début : en 1942, il entre en contact avec la Résistance et crée le premier maquis des Vosges. Les Allemands le surnommeront « le terroriste noir ».
L’affaire est racontée 60 ans plus tard, dans un français mâtiné de patois vosgien, par celle qui n’était qu’une jeune fille à l’époque ; c’est chez ses parents que le tirailleur venait écouter Radio-Londres,c’est chez eux qu’il prenait ses repas et faisait laver son linge. Qui a trahi Addi Bâ ? Une de ses
nombreuses amantes ? Un collabo professionnel ? Ou tout simplement la rivalité opposant les Tergoresse et les Rapenne, deux familles aux haines séculaires ? Parce qu’il était noir, ce combattant de la France libre n’a reçu la médaille de la Résistance qu’en 2003, soit 60 ans après son exécution.

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