jeudi 28 juin 2012

Le retour de Casanova de Arthur Schnitzler

Le retour de Casanova  Le retour de Casanova dArthur Schnitzler 
  • 189 pages - Editeur : 10-18 (11 mars 1998)
  • Voici l'aventurier de Venise qui rentre au bercail, le voici au soir de la vie aux prises avec ses derniers démons : ses désirs, son identité, et... la jeune Marcolina. 
  • Épisode possible de la carrière finissante du plus grand séducteur que l'Histoire ait connu, ce récit d'Arthur Schnitzler apparaît aux amants d'aujourd'hui comme un conte voltairien auquel Freud aurait prêté sa plume.
  •  lecture commencée le 27/06/2012
  •  Portail de Venise Giacomo Casanova, né le 2 avril 1725 à Venise et mort le 4 juin 1798 à Dux, fut tour à tour violoniste, écrivain, magicien (dans l'unique but d'escroquer Madame d'Urfé), espion, diplomate, bibliothécaire mais revendiquant toujours sa qualité de « Vénitien ».
    Il utilisa de nombreux pseudonymes, le plus fréquent étant le chevalier de Seingalt (prononcer Saint-Galle) ; il publia en français sous le nom de « Jacques Casanova de Seingalt ».

    De lui subsiste une œuvre littéraire abondante, mais Casanova est célèbre aujourd’hui comme aventurier et surtout comme l’homme qui fit de son nom le symbole de la séduction. Il savait user aussi bien de charme que de perfidie pour conquérir les femmes. Sa réputation en cela dérive d’une œuvre autobiographique Histoire de ma vie, rédigée en français et considérée comme l’une des plus authentiques sources à propos des coutumes et de l’étiquette de la vie sociale de l’Europe duxviiie siècle. Il y mentionne 142 femmes avec lesquelles il aurait eu des relations sexuelles, dont des filles à peine pubères et sa propre fille, alors mariée à l’un de ses « frères » francs-maçons, avec laquelle il aurait eu le seul fils dont il eût connaissance.
    Bien qu’il soit souvent associé à Don Juan comme séducteur, sa vie ne procédait pas de la même philosophie : ce n’était pas un collectionneur. Parfois présenté (ainsi par Fellini dans son film éponyme) comme un pantin ou un fornicateur mécanique1, qui se détourne de sa conquête dès lors qu’elle s’est abandonnée à lui, il s'attachait, il secourait éventuellement. Personnage historique et non de légende, jouisseur et exubérant, il vécut en homme libre de pensée et d'action, des premiers succès de sa jeunesse à sa longue déchéance. Le peintre Francesco Casanova était son frère.
  •  Portail de Vienne  + 
  •  Arthur Schnitzler, né à Vienne le 15 mai 1862 et mort à Vienne le 21 octobre 1931, est un écrivain et médecin autrichien d'origine juive.
  • Arthur Schnitzler naît le 15 mai 1862 à Leopoldstadt (2e arrondissement de Vienne). Son père, Johann Schnitzler, était un laryngologue réputé. Les comédiens et cantatrices qui constituaient la plupart de sa clientèle donnèrent très tôt au jeune Arthur un goût de l'esthétique et une irrépressible envie d'écrire. À treize ans déjà, il avait écrit près de vingt pièces de théâtre dans différents genres. Après avoir étudié la médecine à l'université de Vienne en 1879, il obtient son doctorat de médecine en 1885 et travaille à l'hôpital général de Vienne, mais finit par abandonner la médecine pour se tourner vers l'écriture. Cependant, son père, qui l'avait destiné à la carrière médicale, s'oppose assez fortement à cette vocation littéraire, aussi Arthur ne devient-il réellement écrivain qu'à trente et un ans, à la mort de Johann Schnitzler, qui survient le 2 mai 1893, à l'âge de cinquante-huit ans.
    Il est l'auteur de pièces de théâtre, de nouvelles et de romans. Son univers est particulièrement onirique et il est difficile, en le lisant, de ne pas penser à Freud. Celui-ci disait d'ailleurs : « Je pense que je vous ai évité par une sorte de crainte de rencontrer mon double. »
    Ses œuvres ont été très controversées, notamment en raison de leur description franche de la sexualité et de leur opposition à l'antisémitisme. Il a été traité de pornographe après la parution de sa pièce La Ronde(Reigen).
    Il est le grand-père de l'écologiste Michael Schnitzler.-wikipédia

    • Anatol (pièce, 1893)
    • Mourir (nouvelle, 1895)
    • Liebelei (pièce, 1895)
    • La Ronde (Reigen. Zehn Dialog) (pièce, 1897)
    • Paracelsus (pièce, 1899)
    • Der grüne Kakadu (pièce, 1899)
    • Leutnant Gustl (roman court, 1901)
    • Der einsame Weg (pièce, 1904)
    • Vienne au crépuscule (Der Weg ins Freie) (roman, 1908)
    • Komtesse Mizzi oder Der Familientag (pièce, 1909)
    • Der junge Medardus (pièce, 1910)
    • Das weite Land (tragicomédie, 1911)
    • Le Professeur Bernhardi (pièce, 1912)
    • Le Retour de Casanova (nouvelle, 1918)
    • Komödie der Verführung (pièce, 1924)
    • Mademoiselle Else (roman court, 1924)
    • La Nouvelle rêvée (nouvelle, 1926)
    • Spiel im Morgengrauen (roman court, 1926/7)
    • Therèse (roman, 1928)
    • Flucht in die Finsternis (roman court, 1931)

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