lundi 25 juin 2012

Une belle canaille de William Wilkie Collins


Une belle canailleUne belle canaille de William Wilkie Collins 

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  •    192 pages - Editeur : LIBRETTO (1 mars 2012)
  • Rejeton de bonne famille, petit-fils de lady, et fils de médecin, Francis Softly gagne sa vie en caricaturant l'aristocratie rencontrée dans les salons de sa grand-mère. Aussi, lorsque son père lui enjoint de renoncer à ses dessins, quitte-t-il le domicile paternel pour vivre de son art et connaître toutes sortes d'aventures : tour à tour emprisonné pour dettes, faussaire, il multiplie les exactions avec bonne humeur et insouciance jusqu à la rupture flagrante avec les codes de son milieu d origine. 
    Une belle canaille est l histoire racontée par lui-même d'un escroc sympathique qui n est pas sans rappeler, en pire, le personnage de Barry Lyndon né sous la plume de William Makepeace Thackeray.

     début de lecture : 25/06/2012


    déjà rongés...


     La Dame en blanc 

      Pierre de Lune


      
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     William Wilkie Collins (8 janvier 1824 – 23 septembre 1889) est un écrivain britannique de l'époque victorienne, contemporain et ami de Charles Dickens. Il était grandement populaire à son époque et écrivit 27 romans, plus de 50 nouvelles, au moins 15 pièces de théâtres et plus de 100 essais.
    William Wilkie Collins est né à Londres le 8 janvier 1824. Il était le fils d’un peintre paysagiste renommé, William Collins. À l’âge de 17 ans, il abandonna l’école pour devenir apprenti dans une entreprise de négoce de thé. Après cinq ans durant lesquels il écrira son premier roman Iolani (publié seulement en 1999), il entra à la Lincoln's Inn afin d’étudier le droit. Ces études seront sanctionnées par un titre d'avocat en 1851. Après la mort de son père en 1847, Collins publia son livre,Mémoires et Vie de William Collins, Esquire (1848), en exécution du testament paternel, et commença une carrière de peintre, exposant à la Royal Academy Summer exhibition de 1849. Mais c’est avec la publication de son roman Antonina, en 1850, que sa carrière d’écrivain commença véritablement.
    En 1851, Collins fut présenté à Charles Dickens par un ami commun, Augustus Egg. De là, naîtra une longue amitié et collaboration ; plusieurs des romans de Collins ayant été publiés dans l’hebdomadaire de Charles Dickens : All the Year Round, sous forme de feuilletons. Charles Dickens publia et édita ensuite lui-même les romans de Collins.
    Collins souffrait de la goutte, et devint dépendant de l'opium (sous forme de laudanum) qu’il prenait afin de soulager sa douleur. Il en résultait des crises deparanoïa où il était convaincu d’être poursuivi par un Doppelgänger (son double fantomatique)... Son roman La Pierre de lune (The Moonstone) décrit les effets de l'opium et sa dépendance. Collins admit, après avoir écrit ce roman, que sa consommation de laudanum était telle, qu’il ne se souvenait plus avoir écrit la majeure partie du roman.
    Collins ne s’est jamais marié, mais vécut avec une veuve (Mrs. Caroline Graves) et sa fille, à partir de 1858.
    Il est également le père de trois enfants qu’il eut avec une autre femme, Martha Rudd, qu’il rencontra après avoir quitté Mrs. Graves en 1868. Mrs. Graves revint vers Collins après deux ans, et ils continuèrent leur relation jusqu’à sa mort en 1889.
    Collins est enterré au cimetière de Kensal Green, à Londres. Son épitaphe l’identifie comme l’auteur de "la Femme en blanc".
    Ses écrits étaient qualifiés à l’époque de « romans à sensation », un genre précurseur du roman policier et du roman à suspense. Il écrivit aussi avec perspicacité une critique sociale et conjugale des femmes de cette époque. Comme beaucoup d’autres écrivains de son temps, il publiait la plupart de ses nouvelles sous forme de feuilletons dans des magazines tels le All the Year Round de Charles Dickens, et fut reconnu comme un maître du genre, créant un degré de suspense adéquat, afin de tenir en haleine le lecteur de semaine en semaine.
    Il connut une dizaine d’années de grand succès, à la suite de la publication de La Femme en blanc (The Woman in White) en 1859. Son roman suivant, Armadale, provoqua une vive critique pour son immoralité, mais connut parallèlement de très bonnes ventes. Son roman Sans nom (No Name) combine, quant à lui, une critique sur l’absurdité de la loi à propos du sort des enfants de couples non mariés, avec une intrigue digne d’un thriller. La Pierre de lune (The Moonstone), publié en 1868peut être considéré comme le premier roman policier de la littérature anglaise. D'innombrables exemplaires de ces romans furent distribués à travers l'Angleterre, l'Amériqueet l'Europe.
    La Dame en blanc et La Pierre de lune partagent une structure narrative inhabituelle, ressemblant plus à des romans épistolaires, dans lesquels les différentes parties du livre ont différents narrateurs, dotés chacun d’une voix narrative distincte.
    Après La Pierre de lune, les romans de Collins continrent moins d’éléments à suspense au profit d’une plus grande critique sociale. L'objet principal restait de l'ordre du roman à sensation, mais sa popularité commença à décliner. Swinburne notait : « Qu’est-ce qui a mené le génie de Wilkie à sa perte ? Certains démons murmuraient ‘Wilkie a une mission’ ».
    Beaucoup d'œuvres de Wilkie Collins sont publiés en français aux éditions Phébus. Son premier traducteur fut l'écrivain et journaliste français Paul-Émile Daurand-Forgues à qui Collins dédiera La Reine de cœur. - wikipédia



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